Le départ de Créon fut un peu moins tardif, mais une autre étape de mécanique fut nécessaire. La boutique de vélo de Créon, située près de l’ancienne gare (derrière la coopérative viticole) nous a réservé un très bon accueil. Il a fallu dévoiler une roue avant qui avait souffert de la piste bétonnée du bord de mer et qui se déformait (un rayon venait taper les fixations du porte-bagage avant). Le mécano ayant jeté un œil sur nos vélos nous a signalé qu’une de nos roues arrières et une de nos cassettes de pédalier sont mortes. Il nous a souhaité qu’elles tiennent jusqu’à Toulouse, on aimerait aussi…
Pendant la mécanique, la lessive fut faite sur le camping de Créon, qui offre pour 4 fois moins cher les mêmes services que le camping de Bordeaux…
La voile verte se poursuit avec beaucoup de relief, après être descendu vers La Sauve, village dont l’abbaye visible de loin nous a incité à y faire une pause pour manger, nous avons repris une belle montée vers un tunnel qui subsiste sur la voie entre La Sauve et Frontenac. L’atmosphère était très lourde et préfigurait l’orage du soir.
Arrivés à Sauveterre de Guyenne il a fallu prendre la route car la voie verte s’arrête (elle pourrait se poursuivre, car la voie ferrée se poursuivait jusqu’à Feymet).
Nous n’avons pas suivi tout l’itinéraire de la future veloute indiqué par l’office de tourisme de Sauveterre (par St Martin de Lerm, Camiran et Les Esseintes) préférant nous détourner vers Gironde Sur Dropt sur les conseils d’une riveraine pour éviter une longue ascencion et plutôt rejoindre une départementale qui longe la Garonne.
Arrivés à La Réole, nous avons trouvé le camping qui se situe en bas de la ville, de l’autre côté du pont suspendu, au bord de la Garonne, face à la voie ferrée Bordeaux-Toulouse.
La gare de La Sauve :
Au pied de l’abbaye de La Sauve Majeure :
L’abbaye de La Sauve Majeure vue de la voie verte :
Entrée du tunnel de La Sauve :
Intérieur du tunnel de La Sauve :
Ascencion dans une tranchée ferroviaire :
La Réole vue d’en bas :
Le camping de La Réole après l’orage :
