Partis le plus tôt possible, le début de notre trajet ne fut pas trop pénible. La voie verte de Digoin à Diou le long du canal du centre du assez agréable car il faisait encore frais. La voie verte prise à Diou (portion déclassée de la ligne de Clamecy à Gilly-Sur-Loire) est un peu ombragée ce qui nous a permis de poursuivre sans trop de gêne. À la fin de la voie verte, la ville médiévale et thermale de Bourbon-Lancy abrite une des plus grosses usines de moteurs du groupe FIAT, il est ainsi courant désormais pour nous de constater que des lignes disparaissent au profit de centaines de camion qui sillonnent les routes et de voitures pour les travailleurs et les touristes de la région qui profiteraient d’une desserte locale.
La suite de la journée s’est bien dégradée, nous avons décidé de prendre la D15 située entre le canal latéral à la Loire et la Loire. Ce choix s’est révélé pertinent pour le relief quasi-nul qu’elle possède, mais cuisant pour la traversée du désert qu’elle constitue. À part une halte pour l’eau à Gannay-Sous-Loire, cette route ne fut qu’un long ruban d’asphalte brûlant,. À 35°C voire plus, les tentatives de rafraîchissement sont quasi-vaine, l’eau bue est transpirée instantanément et les maillots trempés d’eau sèchent instantanément…
Nous sommes parvenus après 80km à Decize, ville placée entre 2 bras de Loire, le canal du Nivernais et le canal latéral à la Loire. Une voie verte située sur le canal du Nivernais permet de boucler ce tour de Bourgogne à vélo.
Le temps nous manquant, nous reprenons le train de Decize aux Laumes Alésia via Dijon.